Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
  • Contact

Ecrits divers

undefined

undefined

Rechercher

Fonds musicaux

Information

19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:12
  
Les nuages ont encore pleuré ce matin,
comme le jour ou tu es partie, fragile,
laissant mon cœur en exil,
ma vie continuant seule son chemin.
 
Le parfum de ta présence,
le ciel changeant de tes yeux
passant du gris au bleu,
c’est à tout cela que je pense.
 
Une presque année s’est écoulée
sans que rien ne puisse altérer
le souvenir de ce temps passé,
ce temps si bref à tes côtés.
 
Jamais je ne retrouverai d’aussi douce folie
que ces deux nuits en ta compagnie
même si je me suis souvent dit
qu’il valait mieux qu’il en soit ainsi.
 
Le jour où je te reverrai
j’aimerais ne plus rien regretter
avoir le naturel détachement
que tu abordes si facilement.
 
Mais en cet instant, en attendant ma mort,
si j’avais un souhait à formuler,
serait de sentir contre moi la chaleur de ton corps;
que tu soie la dernière femme à aimer.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:12
  
Encore un jour à vivre
une heure à la dérive
dans un monde en guerre
mentalités de misère.
 
Encore un jour petit enfant
à regarder tes parents
ces grands qui ont pris tes jouets
pour jouer à l’apprenti sorcier.
 
Encore un jour qui passe
en attendant que de l’espace
nous tombent dessus par milliers
les bombes des nouveaux bouchers.
 
Encore un jour à respirer
à pleins poumons la nature
avant que les pseudo-civilisés
ne commettent de nouvelles bavures.
 
Encore un jour à dire
comme l’auteur de la nuit des temps
qu’un adulte n’est qu’un enfant
qui a commencé à pourrir.
 
Encore un jour à voir
en ces heures de désespoir
misère et désolation
dans un monde de moutons.
 
Encore un jour d’été
et de répit pour l’humanité
avant que ne vienne pour la troubler
la bonne guerre qu’elle aura mérité.
 
Respirez une dernière fois humains
respirez bien vite, futurs mutants,
quand les mille soleils tomberont demain,
la poussière jouera avec le vent.
 
 
( Projet de chanson du court-métrage « !...? »
            d’après la nouvelle « ils étaient deux ». )
  
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:11
  
Quand sait-on que l’on aime ?
Tout commence d’un regard.
Tout commence par un sourire.
La sexualité se greffe sur l’amitié.
Mais on ne se dit rien par peur des mots.
 
Et tout se termine aussi simplement que cela a commencé.
Par peur de la force des sentiments, peur de l’habitude.
Parce qu’il le fallait ...
 
Et quand des années plus tard tout cela devient
des souvenirs qui donnent envie de pleurer,
quand tout cela est aussi présent à l’esprit,
c’est là, que l’on sait que l’on aime.
 
Et il est parfois trop tard ... ou trop tôt.
Mais cela, on ne le sait pas toujours.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:11
  
Douce violence des corps unis
qui battent au rythme de l’amour,
entrelacés dans un lit
jusqu’à la lumière du jour.
 
La beauté animale du désir
et l’envie de tendresse qui enivre,
font jouer la corde des sentiments qui vibre
et se fondent en un seul morceau appelé plaisir.
 
De longs instants passés, à petits cris,
à déchirer le voile de la pudeur,
consommant à l’unisson corps et cœurs,
en une païenne harmonie.
 
Quand l’orage des sens retrouvé
reprend les corps un instant rassasiés,
le cycle des envies va encore jeter
les deux amants en un nouveau brasier.
 
De diverses façons renouvelé,
cet ode à l’amour
prendra fin au petit jour,
laissant place à des rêves de volupté.
  
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:11
Déjà la pluie est tombée,
jouant avec le vent;
créant un nouveau temps,
complices.
Prémices
d’un automne,
qui s’étonne
du départ de l’été.
 
Tombée de crachin
sur soleil levant -
luisant -
dans cette belle
et froide clarté
du début de journée,
annonçant la saison nouvelle
en ce petit matin.
 
Odeurs -
de la pierre,
des arbres.
Couleur
de l’annonce amère
en mon âme,
d’un nouveau matin
sans toi ... chagrin.
 
Grisaille du petit jour
où depuis -
longtemps -
s’est enfui
douce enfant,
ce qui s’était un temps
paré de nos jeux d’amants;
et que nous appelions l’amour.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:11
  
Hé, Stèph, pars pas encore
hé, Stèph, rappelle-toi ...
 
Les études les filles et le foot
tu étais un dieu pour nous tous
mais quand tu as touché à la came
tu es redescendu en flammes.
 
Et ton image s’est effacée
à travers les nuages de fumée
que tu rejetais vers le ciel
en quête de rêves artificiels.
 
Aujourd’hui j’ai vu ton dealer
qui faisait une gueule d’enfer.
Il a perdu tout bêtement
hier soir, deux de ses clients.
 
Le premier est mort d’une overdose
il n’aura plus de problème de santé.
Mais l’autre a rejoint un centre spécialisé, tu sais;
j’aurais aimé te voir faire la même chose.
 
Mais je n’ai pas à te juger,
et ce n’est pas de ta famille, de tes amis,
que je vais te parler,
car c’est de toi seul qu’il s’agit.
 
Tu veux te battre contre le système, le rejeter ?
Mais elle en a rien à foutre la société,
que tu restes dans un coin
à crever comme un chien.
 
 Ne rêve pas Stèph; la société,
qu’elle soit où non pourrie,
tu en fais aussi partie;
alors commence par t’élever.
 
Car si tu veux la changer,
si tu veux l’humaniser,
commence par te réveiller et te secouer,
ne te réfugie pas dans la facilité.
 
C’est parce que je sais ce qu’il y a en toi
que je veux rester par amitié avec toi;
mais si tu décides de crever là,
je ne lèverai pas le petit doigt.
 
 
Hé, Stèph, déconnes pas,
réveilles-toi Stèph,
                        réveilles-toi ...
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:10
  
Il existe un monde
rempli d’humeurs vagabondes,
loin de notre univers de haine
où les hommes sont devenus ternes.
 
Ce monde des livres où l’écrit
projette la passion des hommes,
et qu’avec raison l’on nomme
amour, en littérature ou poésie.
 
Ce monde de beauté
fait de songes de sérénité,
tu peux parfois l’entrevoir
si tu portes la liberté et l’espoir.
 
Au bout du royaume du rêve
quand tu t’arrêtes à travers les pages,
tu dévores les mots d’ici-bas avec fièvre,
à la recherche des mythes sans âges.
 
Là, Drieu la Rochelle retrouve Aragon
et Boris Vian fête avec Lautréamont;
quand Yourcenar appelle Mishima,
Barjavel pleure Païkan et Eléa.
 
Alors le miroitement de l’eau bleue
se change en paillettes d’or,
et de la mandragore
coule l’hydromel des dieux.
 
Les larmes proviennent des rires,
la pluie se fige en lyres,
et les cités bétonnées
redeviennent des forêts.
 
Les pages ont des rides
que les mots ont pris sans vieillir,
quand passe dans le ciel limpide
l’émotion en nuages de soupirs.
 
Regarde les livres raconter la vie,
regarde les mots chanter la mort;
tu verras le soleil qui luit
à travers les deux décors.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:10
  
Enfin, l’hiver est de retour; calme et serein,
il s’installe, prend sa place pour quelques mois
dans la file des saisons comme un long refrain,
apportant à la nature sa dose annuelle de froid.
 
Les nuages gris et le soleil brûlant
courtisent la terre, entreprenants,
comme deux jeunes prétendants,
se poussant du coude mutuellement.
 
Tels des gens bien élevés et prévenants,
les nuages la revêtissent en maints endroits
d’un épais manteau de coton blanc
pour qu’elle ne prenne pas froid.
 
Le soleil quand à lui, la réchauffe,
s’efforçant de temps à autre,
de peur qu’elle ne l’oublie, de lui rappeler
qu’elle sera à lui tout l’été.
 
Et comme joue sur les sentiments une maîtresse inaccessible
qui vous prend et relâche du bout des doigts,
la terre avec eux joue les fragiles,
appelant à elle, tantôt la chaleur, tantôt le froid.
 
Mais voici qu’arrive en arbitre, le vent,
se faufilant entre les deux amants,
soufflant le chaud ou parfois cinglant,
seul juge de ce que sera le temps.
 
Et les dieux, qui des cieux dominent,
se gaussent de ce spectacle de Vaudeville;
et voyant se plaindre les humains,
se disent que ceux-ci ne comprennent vraiment rien.
  
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:10
  
Elle glissait dans ma vie,
sylphide gracieuse et fragile,
à la fois impalpable et futile
comme une ombre dans la nuit.
 
Mais doucement, elle s’est évaporée
comme une brume matinale,
celle qui était la femme
de mes rêves secrets.
 
Et la tourmente qui a suivi
n’a pu recouvrir en mon esprit
cette empreinte à jamais marquée
en mon âme, comme une plaie.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:09
 
Oh gracieuse Karin
qui rime avec marine,
fille de la mer et du vent
grande prêtresse des éléments.
 
Ardente et passionnée
comme une mer déchaînée,
mante religieuse pour roitelets
venus se perdre dans ses rets.
 
Elle est née d’un père du nord
et d’une mère du sud
qui lui ont légué comme un sort
son caractère si rude.
 
petite sœur fière
au caractère de pierre
qui berce mon âme damnée
au rythme de l’amitié.
 
Comme l’union de la glace
et du feu de l’espace
donnait dans les mythologies
l’eau qui symbolisait la vie,
 
elle est fille du midi,
et des dunes alanguies;
fille des forêts enneigées
et des espaces glacés.
 
Et son âme vagabonde, rebelle,
depuis la nuit des temps;
des pyramides éternelles,
aux steppes, prisonnières du vent.
 
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:09
  
Le dogue anglais a montré les dents
et a encore fait couler le sang
sur cette terre de légendes
cette terre meurtrie d’Irlande.
 
Combien de fois encore
en Ulster frappera la mort;
combien de temps encore
les Irlandais compteront leurs morts ?
 
Par des grenades lancées
entre les croix celtiques dressées,
les hommes ont chassé les dieux
et la folie ensanglante ces lieux.
 
Certains criaient vengeance, d’autres pleuraient,
sur les tombes, femmes et enfants déchiquetés;
en ce jour où en terre ils descendaient,
trois de leurs frères, par l’armée anglaise assassinés.
 
Ô Irlande, terre éternelle,
aux pierres levées telles des sentinelles,
comme des bras tendus pour l’éternité,
en quête d’un espoir de liberté.
 
Combien encore de tes enfants
nationalistes catholiques ou protestants,
tous frères d’un même sang
tomberont sous les coups de l’occupant ?
 
Je chante les combattants de l’IRA,
héritiers de Bobby Sands et de Valera;
derniers guerriers de cette terre sacrée,
frères Gaëls de par le sang versé.
  
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:09
 
Son esprit s’embrase dans la nuit
à la recherche de mille folies;
depuis la nuit des temps
elle revient chaque mois, pour le sang.
 
Soir de pleine lune.
Elle glisse avec incertitude
à la recherche d’une proie
qui la désaltérera une nouvelle fois.
 
Et depuis longtemps je l’accompagne,
battant inlassablement les campagnes,
prisonniers de la même immortalité,
tous deux maudits pour l’éternité.
 
Soir de pleine lune;
mes yeux parcourent ses dunes.
Soir de pleine lune;
son corps ondule dans la brume.
  
Partager cet article
Repost0