19 décembre 2006
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Les nuages ont encore pleuré ce matin,
comme le jour ou tu es partie, fragile,
laissant mon cœur en exil,
ma vie continuant seule son chemin.
Le parfum de ta présence,
le ciel changeant de tes yeux
passant du gris au bleu,
c’est à tout cela que je pense.
Une presque année s’est écoulée
sans que rien ne puisse altérer
le souvenir de ce temps passé,
ce temps si bref à tes côtés.
Jamais je ne retrouverai d’aussi douce folie
que ces deux nuits en ta compagnie
même si je me suis souvent dit
qu’il valait mieux qu’il en soit ainsi.
Le jour où je te reverrai
j’aimerais ne plus rien regretter
avoir le naturel détachement
que tu abordes si facilement.
Mais en cet instant, en attendant ma mort,
si j’avais un souhait à formuler,
serait de sentir contre moi la chaleur de ton corps;
que tu soie la dernière femme à aimer.