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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:16
  
Il avait vu les hommes faire la guerre et s’entre-tuer.
Il avait vu les hommes détruire tout sur terre.
Il était le seul survivant sur terre.
Il vit un arbre au loin, le seul qui restait sur terre.
Il s’approcha de l’arbre, et se mit dessous, respirant sa chlorophylle.
Il entendit le tonnerre qui grondait au loin, qui s’approchait.
Il voyait les feuilles s’agiter au léger souffle du vent.
Il ne sentit rien quand le tonnerre le foudroya avec l’arbre.
 
 
En fait, c’est les dieux qui ne voulaient plus de vie sur terre.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:15
  
Des hommes combattaient
sous un soleil éclaté.
Tout de noir vêtus
pour s’entre-tuer ils étaient venus.
Même nombre et même chevaux,
mêmes armes et mêmes oripeaux.
Chacun ayant déployé sa puissance,
pour sauvegarder sa différence.
Car l’intérieur de leur âme et de leur cœur
ne vibraient pas pour la même couleur.
  
Sous un soleil éclaté,
la noble tragédie des races se jouait.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:15
  
Café crème et croissants chauds;
Sade sur fond de saxo.
Dernier rempart des héros de la nuit,
un petit bar où continue la folie.
Temps suspendu de la journée,
que personne ne veut commencer.
Délires de ma sœur, retour de Doubi,
tout le monde s’éclate autour du baby.
Spleen de Karin qui veut se pieuter;
arrivée des ouvriers pour le premier café.
On s’arrache dans le matin froid qui se lève.
A six dans la tire, on aura pas la crève.
 
 
... 6 heures du mat’,
coin de table du
« café du départ ... »
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:15
  
Vigueur et force des paysages du Cotentin,
qui garde les traces de Thor et d’Odin;
figure de proue du drakkar Normand,
terre de pêcheurs et de paysans.
 
Je suis revenu sur la terre de mon enfance,
mais depuis quelques années, quelle différence.
Il m’a fallu faire violence,
pour ne pas pleurer sur cette insouciance.
 
Oh bien sûr, j’y ai vu ses habitants;
ils ont le soleil dans la tête, et le cœur dans les mains.
J’y ai retrouvé ces Normands,
francs comme la nature, et bons comme le pain.
 
Bien sûr, j’ai vu la beauté des paysages,
la verdure de la campagne;
j’ai aussi vu les chênes gorgés de sève,
et la mer se briser sur la grève.
 
Mais en allant à herquemoulin,
j’ai vu la honte au loin.
Elle a le visage d’une usine de déchets nucléaires,
qui est en train de pourrir la terre.
 
Terre celtique, mais terre meurtrie;
Hague violée et défigurée;
morceau de ma Normandie
qui ne connaît plus la paix.
  
J’ai peur de l’avenir,
de cette pieuvre qui ne cesse de grandir;
qui étend ses tentacules de béton,
comme un cancer sur la région.
 
Car un jour, sont venus les gros marchands;
ils ont acheté pour une poignée de francs
et avec de moins nobles sentiments,
la terre de Guillaume le conquérant.
 
Relevez-vous Normands, et réveillez votre fierté
battez-vous pour ce que vos ancêtres vous ont laissé.
Ne vendez pas votre âme par bouts de terrain,
car n’oubliez pas que c’est de la terre que vient le pain.
 
Peu importe, si en ces lignes, dans ce que je crie,
certains y trouveront de la démagogie;
d’autres savent qu’il n’est rien de plus important
que le combat pour la terre et le sang.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:15
  
Dans la chambre plongée dans le noir
près de la lampe en forme de saxophone,
j’attends en vain comme tous les soirs
que résonne la sonnerie du téléphone.
 
Dehors, les flocons de neige
transpercent la nuit,
comme la constante peine
qui lacère ma vie.
 
Mes souvenirs me ramènent en ce soir
où la dernière fois tu es passée me voir;
mes doigts amoureux parcourant ta peau
ponctuant nos envies qui résonnaient en écho.
 
En ces instants d’abandons
qui concrétisaient notre union,
nous suspendions par moments
la course folle du temps.
 
Mais le temps est passé sur ma vie
comme une sanction de nos plaisirs
car tu n’es plus là ma mie,
d’autres nous remplaçant mutuellement dans nos désirs.
 
Ce qui me fait à présent attendre
un appel de ta part dans cette chambre,
c’est qu’il est resté accroché après toi
un peu de mon âme ce soir là.
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:14
- Des désirs de plaisir m’envahirent.
 
- Quelles envies de désirs Messire ?
 
- Des désirs pleins de délires, chère amie.
 
- Des délires remplis de désirs mon ami ?
 
- Non ma mie, des folies qui remplissent mes désirs.
 
- Ah, des désirs envahis de plaisirs !
 
- Oui des désirs de vous, amie aimée.
 
- Oh mon ami, vous vous égarez !
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:14
  
Déjà les bardes reviennent mon ami;
déjà ils nous chantent du fond de la nuit
les jours meilleurs qui reviennent,
le retour des traditions païennes.
 
Déjà dans plusieurs points de notre patrie
les feux des solstices se rallument dans la nuit.
Déjà dans les veillées, en pleine nature,
on retrouve dans les chants passés, l’espoir du futur.
 
Ecoute camarade, du fond de la nuit des temps,
le cri du peuple qui se lève;
qui renverse la décadence du temps présent
et va enfin bâtir ses rêves.
 
Il ne manque plus qu’une étincelle,
pour annuler l’apathie des générations,
et retrouver au-delà de nos querelles
l’élan de notre civilisation.
 
Contre les marchands de fric et de moralité,
contre les marchands d’hommes et d’égalité,
nous opposerons la force de l’élite et des minorités;
nous imposerons le respect de l’homme et sa fierté.
 
Car devant l’argent et les masses,
nous allions la pureté de l’action,
à la volonté de notre race
de secouer le joug de l’oppression.
  
Après la mort, le fer et le sang,
viendra l’amour et la force pour nos enfants.
Déjà des profondeurs de l’éternité,
jaillit l’espoir d’un monde de sérénité.
 
Déjà les enfants retournent aux sources
et le soleil éclaire leurs chevelures rousses.
Ils courent après les gnomes des forêts,
à la recherche des mythes passés.
 
Déjà les armes dans la vallée
luisent au firmament de la liberté.
Déjà tremble la croix de l’inquisition
devant celle de la révolution.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:14
 
Elle est arrivée dans sa vie
elle est arrivée dans sa tête
comme un soleil qui luit
comme un jour de fête.
 
Bordel, qu’il faisait beau certains matins
quand elle riait pour un rien.
Qu’il faisait beau dans son cœur
au contact de cette fille, de sa chaleur.
 
Bien sûr, des jours elle craignait
avec les réactions qu’elle avait.
Mais qu’est ce que c’était
en face de ce qu’elle lui apportait.
 
Et puis un jour, elle a cru
que le petit, c’était venu.
Fausse alerte, drôle de crasse.
Pourquoi la vie elle est aussi dégueulasse ?
 
Il n’a pas compris ce qu’il se passait.
Car le jour où tout allait mieux,
qu’il recommençait à faire beau entre eux,
c’est ce jour-là que c’est arrivé.
 
Pourquoi elle a fait ça ?
S’arracher un oeil comme ça.
Pour ne plus entendre dans son esprit
les voix qui la hantaient chaque nuit ?
 
Ce jour là, ils l’ont emmenée;
et ces salauds qui croyaient
qu’on pouvait les séparer,
ils ont voulu la garder.
 
Pour l’arracher aux griffes de ces cons,
il a choisi la seule solution.
Il leur a laissé son corps inerte,
et l’a emportée; dans son cœur, dans sa tête.
  
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:13
  
Les mômes de la guerre
n’ont rien connu d’autre que l’enfer.
Ils ne peuvent choisir d’autre idéal
que celui que leur a imposé leur imam.
 
Quand ils sont nés,
il était déjà trop tard
pour choisir leur destinée;
la couleur de leur soleil, plus tard.
 
Les mômes de la guerre
arrachés à leurs mères,
ont dans la main une Kalachnikov
et dans l’autre, un cocktail Molotov.
 
Les mômes de la guerre désemparés
n’ont plus le droit de pleurer.
Il leur faut avancer
pour ne pas être jugés.
 
Morts d’un coup de baïonnette dans le flanc
dans une tranchée en Iran,
ils remplacent les vieux cons
qui ne veulent pas payer l’addition.
 
Morts, déchiquetés par une grenade mal lancée,
au Chili un soir d’été,
ils remplacent ceux qui par lâcheté
ne veulent pas assumer leurs idées.
 
Car c’est moins dur pour les dirigeants
dans une réception de se gaver,
que d’entendre le cri d’un enfant mourant
dans la fureur d’une bataille de tranchée.
  
Les mômes de la guerre
pleurent de joie devant un jouet abîmé
que leur tend leur père
avec un sourire attristé.
 
En occident, il y a les mômes de la paix
qui regardent Dallas et Druker à la télé.
Ils croient que « tout le monde il est beau »
parce que leur papa content, regarde Collaro.
 
Les mômes de la paix
regardent Rambo à la télé,
et continuent de rêver béatement
à l’invincibilité de leurs parents.
 
Je pleure sur les mômes de la guerre
que le fanatisme et la peur rend solitaires.
Je pleure sur les enfants de la paix
que l’inconscience dans l’abondance va anesthésier.
 
Je ne veux pas apprendre à mon enfant,
que tout le monde il est bon
où que tout le monde il est méchant,
et que la démo-crassie est la seule solution.
 
Des hommes, je veux lui apprendre la force et la beauté,
mais aussi lui montrer leurs faiblesses et leurs lâchetés.
Je ne veux pas le voir s’enflammer
pour des marchands d’intérêts.
 
De la vie, je veux lui apprendre la nécessité du combat,
la foi d’un idéal, sans l’embrigader toutefois,
car je ne veux pas que le regard de sa mère
se pose un jour sur un môme de la guerre.
  
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:13
 
De verres en verres,
j’errais dans cette bonne ville d’Anvers
et, envers et contre tous,
j’écrivais sur vous tous.
 
J’en étais là à faire mes vers
contant des paysages verts,
attendant en cet endroit connu de tous,
de me faire ronger par les vers sous la mousse.
 
J’étais bien en droit
en cette ville Belge ma foi,
moi qui étais vert,
de me faire offrir des verres.
 
En espérant que des petits hommes verts
dans un halo vert
descendent sur notre planète bleue-verte,
pour précipiter notre perte.
 
Soudain, elle me prit la main,
et disparurent les éléphants roses.
Elle m’a montré le chemin des roses,
quand ses yeux bruns ont croisé les miens.
 
Sa robe orange comme le fruit
contrastait avec le ciel gris,
où peu à peu prenait place un soleil citron,
comme je flottais sur un nuage d’un blanc coton.
 
Puis une nuit d’encre noire
tomba sur une mer de saphir bleu,
recouvrant peu à peu
le ciel rouge sang du soir.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:13
  
Quand tout cela a-t-il commencé ?
Lorsque je t’ai parlé,
ou quand tes lèvres dessinées
vers ma bouche se sont approchées ?
 
Un éclair en ce début d’été
a traversé ta vie;
nous poussant vers ce lit défait
pour consumer nos envies.
 
Me donnant les dix-huit ans de ta vie
à cueillir en cet après-midi,
tu abandonnais tes années de pureté
en une offrande de ta virginité.
 
Quand je t’ai pénétrée
j’ai senti ton corps se cabrer
et ton cri, bref et déchirant,
a suspendu un instant mes sens.
 
La larme qui coula sur ta joue
et que j’ai cueillie avec mes lèvres,
avait le même goût
que dans mes rêves.
 
A nos halètements à l’unisson
qui rythmaient notre passion,
tu précipitais ton adolescence
dans le passé de ton enfance.
 
Quand le beau voyage terminé,
nous laissa vers le soir épuisés,
nous nous sommes longuement regardés ...
ta vie de femme commençait.
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:13
  
An 2087 :       
quelques secondes de poésie volées au futur
qui nous côtoie dans un monde parallèle ...
 
  
Dans la campagne recouverte de jaune lernox
où broutaillaient de faméliques ovinoxs,
serpentait une autostrade où volaient des stolovexs
qui scintillaient à travers une soirée d’huilex.
 
De la colline, de straponteaux en quête,
qui abritait nos broucouses,
le temporex s’écoulait lentemouse
nous laissant harivores, le coeur en fête.
 
 
                                                  52 juirout 2087
                                                              01 juillet de notre ère.
 
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