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  • : AMERZONE
  • : Ce blog réunit mes écrits depuis des années sur divers sujets : actualité, politique, fascisme, religion, sexe, amitié, sous forme de pamphlets, d' articles, de nouvelles et de poèmes. Il est mis à jour régulièrement. Bon voyage dans mon univers !
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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 03:36
                                               maquettes couvertures : Marc GUILLAUMAIN
Le premier volet de mes écrits sont des textes et des poèmes compilés
entre juin 1986 & septembre 1988 , dédiés
 
                                                          à mes parents, mes sœurs,
                                                          à mes camarades, amis,
                                                          à Tinou, Isabelle, Karin et Gu
                                     
                                                                         ... et pour tous ceux
                                                  qui se reconnaîtront dans ces textes
 
Réflexions après la lecture d’ « Impressions »
  
C’est un garçon étrange qui est fait de la même matière que nous mais c’est pas arrangé pareil, alors ça ne donne pas la même chose dans la tête.
Quelle différence y-a-t’il entre un tas de pierres et une pyramide ? Aucune, puisque c’est des pierres pareil ; mais c’est pas arrangé pareil et même c’est pas arrangé du tout.
Pourquoi la pyramide referait le monde et le tas de pierres regarderait ?
C’est un garçon étrange mais j’aimerais pas le regarder trop longtemps au fond des yeux parce que c’est comme lorsqu’on regarde le ciel; c’est transparent mais ça s’arrête quelque part où l’on ira jamais. C’est un garçon étrange qui se sert des mots comme un peintre des couleurs, à part que ça donne des images dans la tête, des IMPRESSIONS, des sensations.
Il cueille des vrais mots en couleurs pas copiés, pas rabâchés, pas des mots serpillières tous cons, tous vides, seulement ceux qu’il a choisis sur le bord des routes normandes, oubliés comme des petites fleurs dédaignées.
S’il crie, c’est qu’il a mal aux autres, qu’on doit l’entendre avec le cœur et qu’il ne faut surtout pas qu’il se taise.
  
Allexy DUVERNAY
  
                
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:21

 

Hé, Jean-Claude ! tu te rappelles le jour de ton enterrement ?

Rappelle-toi comme il faisait beau ce jour-là.

Les Dieux avaient sorti le soleil pour t’accueillir chez eux. Nous avons marché jusqu’à ta dernière demeure camarade, parents et amis confondus, et nous avions froid dans le cœur ...

Et il y avait les autres ! Tu les as vus d’en haut ces autres, ces bourgeois qui avaient l’habitude de te regarder de leur hauteur, affectant de t’ignorer. Et aujourd’hui, ils te connaissent, ils suivent ton corps qui t’a fait mal ces dernières semaines. Tu as du rire en les voyant, ces notables que tu méprisais qui sont venus se montrer comme à la parade. Où étaient-ils quand tu cherchais un travail, un logement. Aujourd’hui, c’est mieux de mettre leur nom sur ce qu’ils t’offrent : ces couronnes qui sont là de la part d’untel ou d’untel. Quelle pub ! De tous les bords ils étaient là. De droite et de gauche confondus dans la même hypocrisie, ils sont venus se montrer. Les élus ont même sorti leurs écharpes tricolores.

Elle est loin leur écharpe de la France que tu voulais. On allait la nettoyer, cette hypocrisie, te rappelles-tu ? Malgré la maladie tu parlais d’avenir. Tu avais cet espoir, cette éternelle jeunesse au fond des yeux. Sur ce vieux monde de merde, on allait bâtir quelque chose de beau, de propre. On parlait avec cet indicible espoir, né de l’amitié qui nous unissait, de cet ordre nouveau que nous allions bâtir sur toute cette médiocrité, après le grand soir.

Mais nous allons continuer Jean-Claude. Car comme le chante le poète, « par tout ce que tu as fait tu restes parmi nous ». Et si un jour, même si je veux tout lâcher, arrêter le combat, je sais que je n’aurais pas le droit, parce que je me rappellerai qu’à une période de ma vie, j’ai eu un camarade de 23 ans qui avait la leucémie et qui parlait encore d’espoir.

Je t’ai aimé, je t’aime ami Jean-Claude, comme j’aime les hommes comme toi. Les hommes qui ont le cœur pur et l’idéal au bord des yeux.

Cela fait bientôt un an que tu as disparu, mais il reste une chose qui ne meurt pas.

Cette chose s’appelle l’amitié.

A bientôt, ailleurs.

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:21
 
Ton corps se soulève,
et tu fermes les yeux.
Impression de légèreté.
Ton esprit s’envole dans l’Ether,
embrase le paysage,
tourbillonne comme une feuille au vent.
Ton corps roule comme la grève
sous la poussée des vagues,
comme les herbes qui se plient
sous la morsure du vent.
Ton corps monte et descend
le long de la colonne gonflée de plaisir;
et tu rouvres les yeux,
rejettes en arrière l’abondant flot
des blés d’or de ta chevelure.
Telle des serres,
tes doigts se referment sur la peau aimée;
tu mordilles le rouge coucher de soleil
de tes lèvres qui se crispent.
Et tu t’abandonnes,
aussi vaincue que triomphante,
sur ce corps qui n’a fait qu’un avec le tien.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:21

 

           

 
 
Elle a l’apparence
d’une femme forte et belle;
et quand j’y pense,
je suis bien avec elle.
 
Elle a la fraîcheur
de l’eau pure en pleine chaleur.
Elle a la fraîcheur
d’un enfant qui ouvre son cœur.
 
Elle a la beauté
de la campagne et des prés.
Elle a la beauté
du rayonnement du solstice d’été.
 
Elle a la saveur
de la joie des combats.
Elle a la saveur
de l’idéal auquel on croit.
 
Elle disparaîtra au détour d’un chemin
là, où m’attend sa rivale,
gardienne de mon destin
pour m’enlever vers les étoiles.
 
 
La vie est une femme aussi belle que garce qu’il faut aimer
et dont il faut profiter le plus possible.
Car comme les garces, elle vous lâche un jour au détour d’un chemin,
et comme les belles, elle vous rend heureux tous les matins.
 
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:21

 
 
Elle est descendue de l’Ether
pour venir me frapper.
J’avais les yeux grands ouverts
quand elle est venue de plein fouet.
 
Elle est venue d’en face
en me lacérant la face
m’arrachant mon âme
en m’enlevant à ma compagne.
 
Elle a pris l’apparence d’un morceau de plomb;
à peine plus gros qu’un moustique,
il m’a emporté vers le Styx.
De ce fleuve, j’en ai vu le fond.
 
Elle m’a entraîné vers son lit,
pour commencer une longue nuit;
jusqu’au plus profond d’Annouim,
où jamais je ne reverrai mes cimes.
 
Au bout de la nuit, le soleil luira.
Ce jour-là, elle me relâchera.
Je recommencerai avec un peu de répit,
quelques années d’une nouvelle vie.
 
 
La mort est une belle maîtresse qui surprend les hommes
quand ils sont avec leur compagne la vie.
 
 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:20
  
Et l’Incréé créa la vie.
 
Et la vie créa l’homme.
 
Et l’homme créa l’arme.
 
Et l’homme créa l’outil.
 
Et l’homme créa les dieux.
 
Et l’homme s’éleva dans la connaissance.
 
Et l’homme s’éleva dans l’amour et la guerre.
 
Et l’homme s’éleva dans la création.
 
Et l’homme aima la vie.
 
Et l’homme aima la mort.
 
Et l’homme aima l’aventure.
 
Et l’aventure engendra la bombe atomique.
 
Et l’homme appuya sur le bouton.
 
Et l’Incréé recréa la vie.
 
Et la vie ...
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:19
  
J’aimerais un enfant de toi
car après ma mort
je voudrais laisser un peu de moi
près de ton corps.
 
Je voudrais, le moment de sa naissance venu
l’accueillir à tes côtés,
tenir dans mes bras ce petit corps nu,
fruit de notre amitié.
 
Comme seuls symboles de baptême les runes,
et Guillaume serait son prénom,
héritages de notre passion commune
pour notre race et notre nation.
 
Mais qu’il soit un garçon fort
ou une fille de caractère,
né de l’union de nos deux corps,
de cet enfant nous serons fiers.
 
Je voudrais le voir grandir
avec toi ma bien-aimée,
jusqu’à mon dernier soupir
emporter votre image dans l’éternité.
 
Et quand tu auras vieilli
qu’il veille bien sur toi,
car j’aimerais qu’il porte en lui
tout l’amour que j’ai pour toi.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:19
 
Je ne comprends vraiment pas
comment je suis arrivé là.
J’étais dans ma cuisine bien pépère
et je me retrouve dans cet enfer.
 
Tel le bourgeois moyen
une fourchette à la main
j’allais ouvrir le frigidaire
quand il y a eu ce courant d’air.
 
Ma cuisine a disparu
et je me retrouve au milieu d’une plaine.
Et devant mes yeux, qui l’eût cru ?
en pleine bataille dans les Cévennes.
 
Vous parlez d’une histoire,
ce bond dans la préhistoire.
C’est que je vais rater Dallas,
et demain mes mômes qu’ont classe.
 
Cinq siècles en arrière dans l’histoire
moi je veux bien,
mais une fourchette à la main
au milieu de tous ces barbares ...
 
En voilà un, vers moi qui s’élance.
Je lâche ma fourchette et prends une lance.
Je ferme les yeux, et n’en crois pas ma chance.
Il bute sur un corps, et s’empale sur ma lance. 
 
Je ramasse son glaive,
le courant d’air me resoulève
j’me r’trouve sur le derrière
devant ma cuisinière.
 
J’ai le cul sur la serpillière,
et ma femme accourue qui vitupère.
Mais nom d’un chien ...
j’ai encore le glaive à la main.
 
La fourchette restée dans le passé,
à ma femme j’ai essayé d’expliquer.
Mais elle n’a jamais voulu croire
ce retour dans l’histoire.
 
Mais à vous qui m’écoutez
je peux vous assurer
que c’est vraiment pas folichon,
ces bonds dans la cinquième dimension.
 
Et si un jour vous ne savez quoi faire
d’une fourchette en trop dans votre service
je vous l’échangerais bien contre un glaive en fer
qui m’a valu bien des sévices.
 
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:19
  
Je ne veux pas à ma mort
me faire enterrer, moins encore
par un catholique curé,
mais me faire incinérer.
 
Ne pas me faire ronger par les vers
et pourrir sous la terre
au milieu de la médiocrité
de mes contemporains méprisés.
 
Je voudrais que famille, amis,
et camarades de combat réunis
en ma dernière volonté,
me dressent un bûcher.
 
En cette fête païenne, et en invoquant les dieux
ma compagne jettera des grains de blé au feu;
perpétuant par ce geste les lointaines traditions
à nouveau triomphantes de l’ancienne religion.
 
Comme mes ancêtres brûlaient sur leurs drakkars,
je disparaîtrai aux lueurs du soir,
purifié par le feu dévorant
du paganisme renaissant.
 
J’irai retrouver dans le rougeoiement des flammes
éclairant la croix celtique portée par mes camarades
l’endroit appelé Annouim, ce monde lointain,
le royaume des morts, où siègent Thor et Odin.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:17
  
Pourquoi le jour où je t’ai vue
dès ce jour là, je t’ai aimée.
Pourquoi ce jour où tu m’as plu
je ne peux arriver à l’oublier.
 
Pourquoi au fil des années
tout ce temps à t’espérer.
Pourquoi ce bonheur gâché
avec ce paravent d’amitié.
 
Pourquoi souvent je pense à l’enfant
que j’aurais aimé avoir de toi.
Pourquoi je pense à ce petit roi
façonné par mon esprit au fil du temps.
 
Parce que cela me permet en pensées
de vivre ce rêve et d’espérer
qu’un jour tout cela,
avec toi se réalisera.
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:16
 
Encore une heure à t’attendre.
Encore une nuit à t’attendre.
Poussières de temps pour certains,
mais qui me semble à moi comme autant de morceaux d’éternité.
Tu passes au gré du temps et de tes humeurs.
Attente.
Attente de ta voix, attente de tes rires, de ton corps. De ta présence.
Attente de ces moments de l’amour où je regarde au fond de tes yeux
pour chercher à te comprendre,
pour y puiser l’espoir de l’écho de ces mots que tu ne prononceras jamais.
Attente de ces mots qui scelleraient notre avenir.
Ne joue pas, ne me lasse pas.
J’ai peur de casser notre amitié et de mourir sans t’aimer.
 
Attente de la mort qui me délivrera de toi ...
                                                     peut-être ...
 
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 22:16
  
Temps qui passe. Temps qui passe inexorablement.
Temps qui passe à la lueur des rires, des pleurs et des espoirs.
Temps qui passe trop lentement quand les souvenirs s’en emparent.
Temps qui passe aux souvenirs d’amour et d’amitié.
Temps qui passe et qui charrie ces souvenirs heureux,
les transformant en regrets.
Car il n’y a rien de pire que le souvenir d’un instant de bonheur.
Parce qu’il n’est justement plus qu’un souvenir.
Il appartient déjà au passé.
Temps qui s’arrêtera au seuil de la mort,
balayant tout en un instant fatal,
passé et présent ... poussières du temps qui passe.
 
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