A l’heure des églises incendiées, des caillassages de fidèles, des violeurs de tournantes relaxés, des flics tirés à vue, des agressions en tous genres sur les français, je trouvais léger comme action la démarche d’envahir … un chantier. Fût-il celui d’une future mosquée et de plus un jour de week-end, il n’y avait pas de quoi se relever la nuit. Si certains y trouvent leur compte, le jeu n’en valait pas la chandelle. Mais bien que je trouve la démarche limitée comme un gentil coup de pub, cette occupation symbolique et pacifique aura eu le mérite de révéler une fois de plus les réactions disproportionnées des politiques et des aboyeurs du MRAP de la LICRA et Cie., qui préconisent la encore la dissolution d'un mouvement, ce qui ne sera pas nouveau. Si cela arrive un de ces jours, que le gouvernement ne prenne garde alors aux réactions des marginalisés. Car à force de frapper les têtes qui dépassent, il ne restera plus aux militants isolés que des actions plus ciblées, plus violentes et plus individuelles. La démo-crassie française générera alors combien de types comme BREIVIK avant de comprendre ? |
Monsieur Jamet, Découvrant votre tribune où vous prenez un malin plaisir à dénigrer et mépriser cette centaine de jeunes Français et Françaises capables (à nos yeux) et coupables (aux vôtres) de braver les petits renoncements et les petites lâchetés de tous ceux qui voient, savent, mais ne font rien, les « haineux sans cervelle » que nous sommes pour vous avaient bien envie de vous dire quelques vilaines choses… Mais consultant les commentaires sous votre article, nous nous sommes vite rendus compte que nombreux étaient ceux s’en étant déjà chargés. Et contrairement à vous, manifestement, nous n’avons aucun plaisir à hurler avec les loups. Alors du coup, nous allons pouvoir délaisser l’invective et la polémique pour vous parler de fond… Vous dire par exemple que lorsque vous comparez les mosquées à nos églises (écartant d’une phrase les déclarations du leader islamiste Turc, y voyant casernes, casques et baïonnettes), vous faites preuve d’ignorance ou de naïveté. Les mosquées ne sont pas que des lieux de culte mais des centres culturels, des lieux d’enfermement communautaire, des ambassades de l’islam et des bases de conquête. Vous dire aussi que, prétendre que construire des mosquées freinerait les prières de rue est un non-sens total. Ces prières de rue sont des instruments politiques servant à imposer de nouvelles mosquées ! Vous voulez nous piquer en rappelant que si l’Algérie était restée française, etc. Désolé M. Jamet, mais il est vrai que cela nous parle peu. Nous qui avons entre 15 et 30 ans n’avons connu que la France algérienne ou, en tout cas, des zones entières. Fractures Mais au fond, le souci vient certainement de là : vous ne nous connaissez pas, et ne connaissez pas davantage le monde dans lequel nous vivons. Nous avons côtoyé toute notre vie (scolarité, boulot, transports en commun, quartiers) des jeunes de notre âge, souvent « Français » comme nous, mais d’origine afro-maghrébine, qui vomissaient ce pays. Dans leurs mots, dans leurs codes, dans leurs chansons, dans leurs vêtements. Alors, du coup, c’est vrai que les histoires de cohabitation, nous… bah… Compliqué tout ça hein ? On avait déjà compris que la fracture sociale c’était pour notre pomme, on mange de la fracture ethnique depuis la maternelle (vous savez, les histoires de pain au chocolat) et, avec votre article, on a la confirmation d’une fracture supplémentaire, générationnelle. Alors oui, nous sommes montés — symboliquement, pacifiquement — sur le toit de cette mosquée de Poitiers et y avons déployé nos banderoles réclamant un référendum sur l’immigration et l’islamisation. Voici deux mois, les médias, les Valls, Duflot et bien d’autres parlaient d’un scandale mondial au sujet des Pussy Riots. Or, il existe bien une différence entre les Pussy Riots et Génération Identitaire. Nous sommes entrés sur un chantier, pas dans un lieu de culte en activité. Nous avons tenu des revendications politiques, sans user de violence. La CGT occupe régulièrement des bureaux et des usines. Les immigrés clandestins occupent régulièrement des églises, des immeubles, des rues. Ce qui est permis aux uns est donc interdit aux autres… Cela nous vaut votre mépris ? Alors nous vous le rendons volontiers, vous qui nous avez laissé un pays dans cet état. * Les « Kevin Marteau » de Génération Identitaire |